Ça fait huit ans que j'habite la petite ville d'eZzahra et que j'observe, admire puis oubli la montagne de Boukornine. Un peu comme la mer d'eZzahra .. On se suffit à la regarder tout les jours .. on est rassasiés par sa vue :)
Il reste que Boukornine gardait sa part de mystère, propres aux montagnes et aux choses jamais vécues .. une escalade en montagne .. partant ? Partant !
Rendez vous à 8h au pied de la montagne .. 30 minutes de retard et d’attente J (trés acceptable au petit matin .. surtout lorsqu'on sait que les aventuriers habitent de façon aléatoirement choisies :p sur la surface de la ville de Tunis).
On commence l'ascension avec un guide local ...
L'effort physique me rappelle tous les footings programmés et non fait .. toutes les séances de sport envisagées et noon exécutées ..
Anyway, on se retoruve au dessus du premier mont trempés de sueur pour ma part, le regard hagard, content d'apprécier un si beau paysage ..
Surprise, il faux continuer et refaire deux-trois fois ce qu'on vient de faire .. pour atteindre le sommet ? WHAT ? Are u creazy ? No no no .. tu veux rentrer ? E7em .. nan c'est bon je vous suis .. le sourire aux lèvres .. Alonzo pour l'aventure.
Après maintes égratignures, déchirures d'armures, blagues masculines et coups de griffes de végétation sèche, nous arrivons au sommet d'un rocher duquel se découvre un paysage merveilleux .. on est heureux tout simplement. Aprés la fatigue, le repos. Toute la baie de Tunis d'offre à nous, de Korbous jusqu'à Sido Bou Saïd, Gougle Earth en direct et en clair.
Ce qui rajoute au charme de la place forte qu'on a conquit sont le silence insolite et exotique à nos oreilles qui entoure cet endroit, ainsi que la légère brise fraîche qui soufflait sur nous, au dessus de ce rocher.
Après papotages diverses et variés, je sortis la légère, la seule, que j'ai trimballé dans son paquet depuis le départ. Un allumage et hop, bouffée après bouffée, je m'allége du poids d'inquiétudes qui me hantent, tout en bas, à l'intérieur de ce minuscule train-jouet, qu'on voit serpenter en ligne droite, à coté des ces gens la, vacant à leurs occupations, bataillons chaque jour de leur vie pour un meilleur destin.
Devrais-t-on redescendre, Peut-on le faire ? A-t-on le choix ?