Doc à Tunis
Doc à Tunis.
J'ai assisté à quatre documentaires.
Le premier était sur le siège et le bombardement du camp de Jénine. Un documentaire post-traumatique qui interroge aussi bien la population de Jénine et montre sa force de volonté qu'un des soldats-conducteurs de buldozers israéliens, buldozers qui ont permis de détruire les habitations de ce camp et de le transformer en ruine. On voyait le rélaisateur assis derrière le conducteur dans une petite salle ou était projetée la partie du documentaire traitant de l'état de Jénine et de sa population aprés le siège. Le réalisateur, en interrogeant le conducteur, rélaisait un face-à-face entre ses actes et leurs conséquences, entre les actes de l'armée d'Israêl et la résistance palestinienne, entre le bourreau et et ses crimes.
Le deuxième documentaire que j'ai vu traitait de la situation des immigrés marocains, sans papiers ou avec, pour la plupart immigrés clandestins, en Espagne. Et plus précisément à El Jijdo, en Andalousie. Cette ville compte la plus grande concentration de banques au mêtre carré au monde. C'est une ville nouvelle qui s'est développée grâce à l'agriculture de Serres et qui emplpoit une main d'oeuvre émigrée, du Maroc ou d'Afrique noire. Ces ouvriers agricoles sont payés 3.5, 4 euros de l'heure et travaillent toute la journée dans les serres à plus de 40 degrés de température. Ils vivent dans des taudis et doivent se débrouiller pour le sanitaire et l'eau.
Troisième documentaire, moins larmoyant, parle de la Danse et plus particulirement de la collaboration entre un prof de danse et un compositeur pour montrer un spectacle avec des collégiens et des lycéens. Le résultat est saisissant et le travail pédagogique effectué par les deux artistes est saisissant : On voit le ras le bol des danseurs, puis leur adhésion, on voit le prof de danse décortiquer leurs personalités et les orienter. Deux choses que je retiendrais pour moi de ce qu'il a dit : Un ami est kelk1 ki vous pousse à aller plus loin, à voler plus haut, c sa définition. On ne peux jammais se contenter de ce qu'on a accompli, parcequ'on peux toujours mieux faire. A potasser.
Dernier documentaire, "les fils de l'ichkérie", qui me rappelait par son titre les fils de la Toussaint, évoquait la lutte du peuple Tchétchène pour son indépendance. Réalisé par le photographe français "", ce documenteur a été monté dix ans aprés avoir été filmé.
-- Le type ki a filmé est un photographe. Il a également pris des photos. ça permet de voir deux approches du même
évènement.
-- Femmes Ki prennet la parole et ki disent des choses plus sensées ke les mecs.
-- Pas de sang dans le film. Ke des explosions.
-- Place de l'Islam en Tchétchinie. Les cris de guerre et de lutte sont ponctués de "Allhou Akber". Pays comparable, juste comparable : l'Afghanistan.
-- A chaque fois, des renvois historiques, pour expliquer la situation actuelle. Le type était bien documenté.
Raziiin raziiin .. :)
Labels: Cinéma, Documentaire, Festival, Tunis
0 Comments:
Post a Comment
<< Home