Thursday, June 15, 2006

"Découvertes"

Bon je vais paraître un peu niais dans ce post .. défoulez vous !

Ben je me suis aperçu qu'on pouvait découvrir plein de trucs ! Genre au lieu de te limiter à tes références livresques, musicales ou autres, ben t'essaye de découvrir ce qui se fait d'autre en matière justement de musique ou de bouquins (en ce qui me concerne, ça peut être la photo pour les amateurs de photo).
Anyway voila mes derniers "coups de coeur" : The white stripes et Kundera.
Commençons par le plus niania : Kundera. Comment tu le connais po ? Sisi, en fait j'avais juste lu, cette année tiens, l'ignorance. J'ai aimé le style l'histoire et tout mais disons coté morale de l'histoire, c'été couci couça. Reste le bouquin référence du Tchèque :
L'insoutenable légèreté de l'être. Je viens d'en lire les quelques premières pages. C’est assez philosophique au début et j'ai beaucoup aimé. En fait il reprenait à son compte l'idée d'éternel retour émise par nietsche*. C l'idée selon laquelle notre vie se répète à l'infini; et donc, selon cette idée, chaque acte qu'on ferait se répéterait à l'identique et ce à l'infini et devient donc véritablement éternel. A opposer à l'idée de non retour ou chaque acte s'inscrit dans un instant de plus en plus passé, embrumé par l'oubli et qui s'atténue avec le temps. Même si Kundera n'avait pas parlé de mémoire, je voulais continuer son raisonnement en disant que la mémoire est sélective et est forcément injuste (idée reprise dans l'ignorance, le boukin de tt à l'heure). Il a donné l'exemple de l'image de Hitler qui lui rappelait des bons souvenirs d'enfance même si ses propres amis ont péri dans les camps de concentration construits sous le règne du führer. Tout ça pour dire que l'éternel retour renvoyait à la notion d'éternel et celle de non retour à celle d'..innéternel ? Bon. Après ça il commence à divaguer sur la légèreté du vécu humain.
Au début il soutenait ke le retour éternel, par son caractère éternel et irrévocable constituait une charge et n'était po par la suite un fardeau léger à supporter. Après ça, en évoquant le fait que, pour certains, plus le fardeau est lourd, plus l'amour est intense, il inverse la situation en disant ke l'on devient plus léger lorske le fardeau grandit indéfiniment.
Bon.
Tout ce tkhalwidh pour vous faire penser à votre petit parcours sur ce ptit caillou ki vogue, vogue comme un naviiire, ou, devrais-je dire, comme un balon :D

Aywache, fini le déréglage des neurones on sert les rangs pour le deuxième coup de coeur : les white stripes. J'ai tellement aimé ke j'ai voulu dénommer l'un des groupes du frangin the white ass :D Ce serait bien en fait paske les white stripes en kestion sont constitués d'un batteur (la frangine) et d'un guitariste (le frangin) et ils font des trucs vraiment pas mal. La vous allez me dire "mais pitin ti les connais po ? y avait tel et tel album avant la sortie de et de .." ti 7acilou hani nektecheff m3akom, mayselechee ?
Donc le morceau coup de coeur :



ws



Ps : J'ai pas mis un podcast parceque je n'ai plus d'espace disque sur mon compte googlepages. J'ai utilisé un stockeur de fichiers aimablement indiqué par le gattous ke nous connaissons.

*natacha8ou

Saturday, June 10, 2006

Amel et Ameni, ke demander de plus ?

L'émotion était au rendez vous lors de cette deuxième journée de la quatrième cession du festival Cheikh Imam au Teatro.

Deux groupes sont montés sur scène. Les deux groupes avaient chacun comme vocale une chanteuse dotée de voix superbe. En effet Amani, la chanteuse de Spleen, tout comme Amel Mathloulthi, qui n'est plus à présenter, avait une belle et puissante voix.

Néanmoins, l'analogie s'arrête la.



En effet Spleen, premier groupe à monter sur scène, a présenté un répertoire exclusivement constitué de reprises de Anathema. La sonorisation était très acceptable, quant au rendu des chansons, mes oreilles peu exigeantes ont beaucoup apprécié les performances artistiques de Ameni et aussi et surtout des musiciens de ce groupe. Mention spéciale pour la dernière chanson, "Pressure", interprétée par le groupe Spleen, par ailleurs très jeune et très prometteur. Enfin, en ce qui concerne ce groupe, beaucoup de personnes venues écouter une musique en hommage au Cheick Imam se sont demandés où est ce que le Cheikh était passé .. La question reste encore posée.


Amel et ses musiciens, quant à eux, se sont montrés un peu plus créatifs et un peu moins hors sujet. Avec un effort de mise en scène notable et l'introduction d'un DJ (ou plutôt ingénieur du son) comme musicien, l'innovation était également au rendez-vous. On a donc eu droit à des morceaux de Marcel Khalifa, de Cheikh Imam et à des compos très réussies d'Amel et de son groupe. Dans l'une de leurs compos, ils semblent avoir suivi à la lettre le précepte des Ursa Minor, "La musique est convulsive ou ne l'est pas". Amel, accompagnés par de très bons musiciens, s'est lâchée sur scène et nous a donné ce que tout le monde était venu apprécier : Un art novateur et convaincu, un art engagé, un art qui sans oublier le passé, affronte le présent avec ses armes à lui, celles du verbe et de la parole, celle de la beauté, celle enfin de l'émotion !



Merci Amel et Ameni et tout les musiciens ! Merci Tunizik ! Merci el Teatro !