Po ma place ici. Est elle ailleurs ?
La société tunisienne est faite de beaucoup de contradictions. Et d'un flou permanent. D'ouie-dires, de non dits, de gros mots, de non-traces.
Kelkes îlots d'espoir subsistent cependant : Des projets culturels par ci par la, des gens qui croient au bonheur. A une justice. Au bonheur de vivre.
Mais on ne peut le savourer que si nous mêmes on y croit. On ne peut reprocher à la société tout son mal être. Elle peut être à l'origine d'une partie, mais pas du tout.
Une prof de gestion avait dit un jour que l'art de gérer ne consiste pas à avoir un résultat brut et absolu, mais consiste plutôt à avoir ce résultat, ou un résultat meilleur, à partir d'une situation donnée. Plus elle est catastrophique, plus il est difficile de construire quelquechose. Il y a des batisseurs, et puis il y a des consommateurs.
Une autre personne avait dit concernant le "bonheur" qu'on était assis dessus. Qu'il fallait juste se lever pour l'épouser.
C'est cette fadesse qui me'étonne. LE fait de ne plus être intéréssé par rien, d'avoir le même gout pour tout, de confondre sorties et bolo, amis et connaissances, avenir et présent.
Plus rien ne m'étooonne, plus rien ne m'étooonne.
J'aimerais comme Cabrel, m'asseoir au bord de la rivière du monde, ce grand brouhahaha, pour me déconnecter. Pour peut être plus tard retrouver le gout de la vie, pouvoir métonner spontanément à la vue d'une fleur ou d'un flammand rose. Réapprécier la lecture d'un bouquin. Avoir la curiosité pour les nouvelles choses, et ne plus me satisfaire de ce que je sais d'ores et déja.
Dispositions idéales pour fumer un joint ou sagesse subite, qui le saurait ..